Les banques, mais aussi de nombreuses entreprises, échangent
couramment des informations confidentielles sous la forme de données
télématiques par l’intermédiaire d’ordinateurs. Ces données sont en général
transmises par le réseau téléphonique ou par d’autres réseaux publics, si bien
qu’il convient de mettre au point des cryptages efficaces pour les protéger. En
combinant les systèmes de cryptographie évoqués ci-dessus, on peut ainsi créer
des chiffres de complexité variée, avec la contrainte que les clés sont elles
aussi amenées à être transmises sur ces réseaux.
Avec suffisamment de temps et de matériel, on peut résoudre
la plupart des codes chiffrés et découvrir ainsi leurs clés. Aussi la
complexité du code doit-elle être adaptée afin qu’il soit impossible de le
découvrir en un temps raisonnable. Par exemple, des ordres militaires qui ne
doivent rester secrets que pendant quelques heures peuvent être cryptés au
moyen d’un chiffre qui ne conviendrait pas au codage de rapports diplomatiques
exigeant une confidentialité à long terme.
Avec ses pages interactives, ses images, ses documents
sonores, le réseau Internet a permis le développement d’une forme plus
spectaculaire de commerce électronique que celui déjà connu par le minitel.
Désormais, les entreprises de vente par correspondance peuvent concevoir des
catalogues illustrés sous forme électronique et les achats peuvent s’effectuer au moyen d’une carte de
crédit (les jeux téléchargés permettent de faire l’économie du prix de l'emballage).Il existe cependant un obstacle majeur : le seul standard actuel de
paiement électronique est la carte bleue. C’est donc ici qu’intervient le
cryptage, qui n’est pourtant pas encore légal dans tous les pays.
En effet, un problème d’Internet est la question de la sécurité et de la
confidentialité. Par nature Internet, étant ouvert à tous, se prête facilement
aux piratages de toute nature. Des logiciels de cryptographie permettent
d’assurer une relative confidentialité des échanges.
|